Acheter une maison pour deux personnes en union libre est un acte normal, mais il devient de plus en plus fréquent aujourd'hui. Comparé à l'achat d'une maison pour un couple marié, l'achat pour un couple vivant ensemble est plus complexe, surtout lorsque le couple fait face à une séparation. Légalement, les concubins ne bénéficient pas des mêmes dispositions que les couples légalement mariés. Si pour un couple marié, les biens appartiennent à la communauté conjugale ou sont répartis selon la répartition des biens, pour les concubins, il existe plusieurs solutions.
Pour éviter les conflits ou ne pas conclure la vente de votre bien lors d'une séparation, il serait préférable d'organiser l'acquisition de votre logement, surtout si vous avez des enfants ensemble. La première étape à franchir avant d'acheter une maison est de consulter un notaire. Ce dernier vous donnera tous les conseils et informations utiles afin que vous puissiez choisir la solution qui vous convient le mieux. Parmi ces solutions pour l'acquisition d'un logement, l'achat en copropriété est la plus pratiquée. D'autre part, il y a aussi l'achat chez Société Civile Immobilière et la solution tontine. Ce choix est extrêmement délicat et doit être adapté à vos priorités. Il faut donc déterminer qui cette solution va protéger en cas de décès, le choix se fait alors entre votre conjoint ou vos enfants. L'achat en copropriété est une option qui présente moins de complications. Lorsque le couple achète le logement selon cette solution, les deux partenaires deviennent copropriétaires de ce bien. Cependant, il se peut que les deux cohabitants n'obtiennent pas des parts égales.
Parfois, le logement doit être partagé à parts égales ou l'un aura une part de 70% et l'autre de 30%. Cependant, cette répartition du bien doit être conforme à la participation de chacun au financement de ce bien. Dans le cas d'une séparation, s'il n'y a pas d'accord entre les deux cohabitants, on peut facilement vendre sa part. Cet accord doit être notarié pour éviter tout acte de partage ou de vente de ce bien, notamment en cas de décès de l'un et les héritiers demandent la vente du logement. Il est valable cinq ans et peut être renouvelé.
La seconde solution est le numéro de tontine. Si les deux cohabitants ont l'intention d'acheter une maison suite à la convention du contrat de tontine, au décès de l'un des deux individus, l'autre devient l'unique propriétaire quelle que soit sa participation au financement de la maison. Les héritiers du défunt n'ont pas droit à ce logement. Pour vendre, l'accord des deux propriétaires est nécessaire, sinon l'associé ne pourra le vendre qu'au décès de son associé. Le tribunal ne pourra pas départager cette propriété s'il existe un désaccord entre les époux. Cette convention n'est applicable que si les deux cohabitants ont ce logement comme résidence principale au moment du décès et que la valeur totale de ce logement n'excède pas 76 000 euros au jour du décès du concubin. La dernière solution est l'achat chez SCI ou Société Civile Immobilière. Si les deux cohabitants souhaitent acquérir un logement en SCI d'achat, ils doivent signer un contrat établi par un professionnel tel qu'un notaire par exemple. En cas de partage, chacun recevra la part selon les valeurs de sa contribution. acheter des maisons syndicales gratuites
La SCI devient alors propriétaire de ce logement et les deux cohabitants sont considérés comme occupants de ce logement et qu'ils ont leurs parts au sein de cette société. Ainsi, il est plus facile de diviser les biens en cas de décès ou de mésentente. Dans ce contrat, les deux cohabitants doivent tenir la comptabilité et tous deux sont responsables des dettes de l'entreprise. Selon la volonté des cohabitants, dès le départ, ils peuvent prévoir que tant que les deux personnes vivent, aucune ne peut céder sa part à une autre personne autre que le concubin. En cas de décès de l'un, l'autre deviendra usufruitier de 50% des actions et les héritiers se partageront les actions détenues en nue-propriété. Ainsi, ces trois solutions peuvent être adoptées lors de l'achat d'une maison pour un couple de fait. Il est certainement plus difficile de faire le partage lors d'un désaccord ou lors d'un décès où l'aide d'un notaire est notamment nécessaire pour conseiller le couple sur la solution qu'il choisira.