Créées pour dynamiser l'économie des quartiers dits prioritaires, les zones franches urbaines constituent une solution pour faire face aux effets du chômage, de l'exclusion économique d'une certaine catégorie de la population et des inégalités. Mais qu'est-ce que ce dispositif et quels sont les enjeux pour une entreprise d'être séduite par ses promesses? On vous dit tout dans cet article.
La zone franche urbaine : Késako?
Avec plus d'une quarantaine de zones franches urbaines créées en France depuis 1996, les gouvernements tentent en permanence de trouver des solutions adaptées aux réalités des quartiers sensibles des grandes villes. Pour comprendre ce qu'est une zone franche, il faut comprendre que de nombreuses zones du territoire français souffrent d'inégalités qui impactent fortement le taux de chômage au niveau national. L'enjeu est donc de réaliser le développement économique et local de ces quartiers en leur apportant des solutions efficaces de réinsertion sociale.
Pour être considéré comme une zone franche urbaine, un quartier doit compter plus de 10 000 habitants et montrer certaines limites par rapport au taux de chômage de la population, à l'échec scolaire ou au nombre de personnes sans diplôme, ainsi qu'au niveau de vie des habitants..
En étant catégorisés en ZFU, ces quartiers deviennent des quartiers qui ont besoin d'être revitalisés en attirant les investissements des entrepreneurs et des implantations commerciales à travers des équipements à plusieurs niveaux.
Quels sont les avantages de s'installer en zone franche pour une entreprise?
Les zones franches urbaines, normalement peu attractives du point de vue de l'investissement, présentent aujourd'hui, grâce à leur statut particulier, un intérêt particulier tant pour les entreprises que pour les indépendants et les professions libérales.
L'implantation en zone franche urbaine est l'assurance pour l'entreprise intéressée d'obtenir de nombreux avantages. En effet, après son installation, la société est exonérée d'impôts, de charges patronales et d'apport de fonds de commerce, ceci durant les cinq premières années puis dégressif les années suivantes jusqu'à l'année 14.