Une convention collective est un accord entre deux parties sur les conditions de travail des salariés à appliquer dans une entreprise ou une industrie.
Les parties à une convention collective sont un syndicat ou une organisation syndicale représentant les travailleurs et un employeur individuel, une entreprise ou une organisation patronale représentant les employeurs.
La convention collective contient un large éventail de conditions et de paramètres convenus qui couvrent les droits et obligations de l'employeur et des employés. Les conventions collectives peuvent inclure des règles sur la durée et le calendrier des heures de travail, la rémunération, la rémunération des heures supplémentaires, les vacances, les pensions et d'autres conditions de travail.
Il peut également y avoir des règles concernant les environnements de travail ou la résolution des conflits. Une convention collective contient à la fois des dispositions convenues indépendamment et des dispositions qui se trouvent également dans la loi. Il peut être complété par une série d'annexes et d'accords connexes. L'accord principal entre la Confédération des syndicats et la Confédération des employeurs est un bon exemple de protocole additionnel lié à une convention collective.
Options pour conclure une convention collective
En tant qu'entreprise, vous devez être prêt à ce que les syndicats vous contactent pour conclure une convention collective qui couvre vos travailleurs. Vous pouvez choisir de négocier vous-même une convention collective avec un syndicat. Mais vous pouvez également choisir d'adhérer à une organisation patronale pour négocier avec le syndicat en votre nom.
Pour qu'une convention collective soit valable en droit du travail, il est indispensable qu'elle ait été conclue par deux parties indépendantes. Les syndicats peuvent prendre des mesures pour parvenir à un accord
Il existe de nombreux exemples où les syndicats ont mené des actions revendicatives pour obtenir une convention collective. Cela vaut tant pour les employeurs français qu'étrangers. En ce qui concerne les employeurs étrangers, le droit d'agir a été particulièrement pertinent dans le secteur du bâtiment et de la construction.
Exemple 1 : Un syndicat ordonne à ses membres de ne pas fournir de biens, d'éliminer des déchets ou d'effectuer des travaux pour le maître d'œuvre ou l'employeur avec lequel le syndicat tente de parvenir à un accord.
Exemple 2 : Des électriciens travaillant sur un projet de construction refusent d'effectuer des travaux pour le maître d'œuvre parce qu'une entreprise étrangère exécutant d'autres travaux de construction n'a pas signé de convention collective.
Recours syndical à l'action syndicale
Un principe fondamental est que les syndicats ont le droit de négocier une convention collective avec les employeurs et les organisations d'employeurs. Les syndicats peuvent utiliser diverses actions revendicatives contre un employeur pour parvenir à un accord.
Actions syndicales qu'un syndicat peut entreprendre
– Les grèves, au cours desquelles le syndicat ordonne à ses membres de cesser de travailler dans l'entreprise touchée par un conflit. – les piquets de reconnaissance, par lesquels le syndicat ordonne à ses membres de s'abstenir d'accepter un emploi dans l'entreprise touchée par un conflit – l'action de solidarité, par laquelle le syndicat ou d'autres syndicats de la même organisation faîtière soutiennent l'action principale du syndicat ordonnant à ses affiliés de faire grève ou de s'abstenir de travaillant pour l'entreprise touchée par un conflit.
Les syndicats peuvent recourir à des actions collectives pour soutenir leurs revendications de paiement des salaires conformément à une convention collective contre les entreprises. L'action collective peut viser l'entreprise avec laquelle une organisation syndicale souhaite conclure un accord ou prendre la forme d'actions de solidarité dirigées contre d'autres entreprises qui fournissent des services ou des biens à l'entreprise au centre du conflit. Une action de solidarité est menée en soutien à un conflit en cours.
Les règles régissant les actions collectives ne sont pas fixées par la loi, mais s'inspirent de la pratique ancienne des juridictions du travail. Il existe un large droit de mener des actions collectives et des actions de solidarité.